Selon les résultats d’une étude publiée dans le magazine scientifique Circulation, les personnes frappées par la perte d’un être cher présenteraient à risque plus élevé de faire une crise cardiaque ou une attaque cérébrale.
Les chercheurs de l’université de Harvard ont découvert que les risques de faire une crise cardiaque ou un ACV 24 après un deuil était 21 fois plus élevé que la normale et présentait encore huit fois plus de risque dans la semaine après la perte de l’être cher. Ce risque diminue un mois après la mort du proche.
L’étude porte sur une recherche effectuée auprès de 2000 personnes ayant vécu une attaque cardiaque ou un AVC après un deuil.
Le Docteur Murray Mittleman, cardiologue et épidémiologiste de la faculté de médecine de Harvard et co-auteur de l’étude avec Elisabeth Mostosky indiquait que »Le personnel soignant et les médecins ainsi que les personnes en deuil elles-mêmes doivent savoir qu’elles courent un plus grand danger de crise cardiaque dans les premiers jours et semaines après avoir appris le décès d’un être cher ». Avant de conclure que «La sensation d’avoir le cœur brisé peut effectivement causer des troubles cardiaques».
Quant à Elisabeth Mostosky, elle affirme que «Le deuil et le chagrin sont reliés à un accroissement des sentiments de dépression, d’anxiété et de colère. Ces symptômes sont généralement associés à une augmentation de la pression artérielle et du rythme cardiaque, ainsi qu’à diverses modifications dans le sang pouvant mener au développement de caillots et par conséquent à une crise cardiaque.»